vendredi 22 janvier 2010

Qu'il est étrange comme la mémoire est fragile

Depuis que j’étudie l’économie, il m’a été enseigné que l’Etat est un débiteur qui ne fait pas défaut et que prêter à l’Etat signifie qu’on ne court aucun risque. A l’occasion d’une présentation au séminaire SSFA en avril 2009, l’anthropologue Horacio Ortiz a effectivement souligné que les économistes classiques font reposer leurs théories de l’investissement sur la liberté individuelle d’investir ou de ne pas investir. Cette liberté de la figure de l’investisseur est garantie par l’existence d’un taux d’intérêt sans risque, payé à qui prête à l’Etat. L’hypothèse d’un tel taux est pourtant assez difficile à admettre, a fortiori pour un anthropologue doté d’un passeport argentin. Il faut avoir la mémoire courte pour imaginer qu’un Etat ne fait jamais défaut.

jeudi 21 janvier 2010

La Bourse chez les libraires!


Ça y est! Ma traduction de La Bourse de Max Weber est enfin disponible chez votre libraire habituel pour un prix modique.
Vous pouvez également vous la procurer sur Internet chez Amazon ou à la Fnac.
Pour vous donner un avant-goût, ou pour patienter pendant le temps qu'on vous livre, vous pourrez lire le compte-rendu écrit par Gilles Bastin dans Le Monde des livres du 15 janvier 2010.

Bonne lecture!

jeudi 14 janvier 2010

Lumineuse, La Bourse est à la Une.


Le Monde fait sa Une du 15 janvier 2010 avec Max Weber, et Gilles Bastin, Maître de Conférences en Sociologie à l'IEP de Grenoble, fait une présentation flatteuse de La Bourse dans le supplément Livres: